Texte (bilingue français – espagnol) : Lettre à Mathilde Urrutia, préface de La centaine d’amour de Pablo Neruda,  texte regroupant 100 poèmes, 100 sonnets dits « de bois  » – en opposition aux sonnets classiques de « cristal et d’argenterie » regroupés selon une journée: matin, midi, soir, nuit). Nadège Moyart a voulu 100 variations différentes de ce livre d’artiste, chacune portant le numéro d’un sonnet et y renvoyant sans le reproduire.

Le tissu qui enveloppe le leporello évoque la fluiduité de l’eau, le papier (qui a été teint, trempé, travaillé de toutes sortes de matières, encres et pigments, … ) la terre, la pierre, et le bois, à l’image de ces « petites maisons de 14 planches  » que constitue pour Neruda le sonnet (qui se compose de 14 vers). L’ artiste a travaillé le papier comme un alchimiste et l’a soumis à toutes sortes d’épreuves pour un rendu à chaque fois unique.

Entre le texte et les éléments s’instaure un dialogue à l’image des paysages chiliens et d’un amour à l’épreuve du temps.

Ce livre paravent invite à un va et vient entre le recueil du poète et l’oeuvre plastique, se prête à des performances et des installations.

 

Sonnets de bois

Date de publication: 2016

Format: 47 x 22 cm fermé/ ouvert: 47 x 80 cm env.

Tirage: 100 variations sur 4 temps (matin / midi / soir / nuit)

Auteur : P. Neruda

Technique : Marbrure, pliage, découpe manuelle sur papier 200g teinté broderie, impression numérique (texte)

Prix : 185 €

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